LES NOUVELLES DU MOIS
OÙ EN EST-ON ? | COMMENT CHOISIT-ON UNE TOITURE ? |
QU'EN PENSENT NOS ÉLUS ? | DATES À RETENIR
QU'EN PENSENT NOS ÉLUS ? | DATES À RETENIR
Bonjour
Comme vous le verrez à la lecture de ce numéro, nous rentrons vraiment dans la phase concrète du projet : des toitures ont été sélectionnées, des études de structures ont été réalisées et d'autres sont en cours.
Nous souhaitons démarrer ces projets au plus vite : Soleil Sur Vilaine produira de l’électricité propre en 2023. C’est notre objectif !
Mais en premier lieu, pour pouvoir lancer ces projets, nous devons réussir la levée de fonds citoyenne qui a été engagée depuis le mois de juillet. A ce jour, nous sommes encore loin du compte. Même si les collectivités ont tenu leurs engagements avec près de 20000 € de capital, la participation citoyenne est loin de l’objectif : 29000 € ont été souscrits au capital par les citoyens alors que nous devons atteindre au moins 80000 €.
Pas de panique, la date limite est fixée au 31 décembre de cette année, mais le temps passe vite…
Alors, rejoignez-nous !
Vous trouverez toutes les informations sur notre site https://soleilsurvilaine.centralesvillageoises.fr/
Bonne lecture
OÙ EN EST-ON ?
Deux toitures sont d'ores et déjà éligibles :
- L'entreprise La Cabanerie (photo ci-dessus) dans la nouvelle zone artisanale de Joval (10 rue Marguerite Yourcenar) à Acigné.
- Surface : 180 m²
- Puissance : 36 kWc
- Les services techniques municipaux dans la zone artisanale de Joval (11 rue de Joval) à Acigné.
- Surface : 500 m²
- Puissance : 100 kWc
Deux autres projets sont en phase d’émergence : l’un à Noyal-sur-Vilaine de 20 kWc, l’autre à Servon-sur-Vilaine de 36 kWc.
Enfin, à Châteaugiron, des toitures municipales sont à l'étude pour une réalisation à échéance plus lointaine.
Enfin, à Châteaugiron, des toitures municipales sont à l'étude pour une réalisation à échéance plus lointaine.
COMMENT CHOISIT-ON UNE TOITURE ?
Le choix des toitures est fondamental dans un projet photovoltaïque citoyen comme le nôtre. En effet, la vente de l’électricité produite laisse une très faible marge. Par conséquent, une toiture dont l’équipement serait coûteux ou qui n’aurait pas la production attendue serait problématique et détruirait l’équilibre économique.
Dans notre première newsletter, nous vous avions présenté rapidement les principaux critères indispensables au choix d’une toiture : grande (>200 m2), bien orientée (sud), bien inclinée (de 20 à 40 degrés) , robuste et enfin, proche du réseau électrique (afin que le coût de raccordement soit faible).
Nous allons ici détailler les cinq étapes nécessaires à la qualification d’une toiture.
- Etape 1 Pré-sélection par les bénévoles du projet : certains d’entre nous ont suivi des formations permettant, entre autres, de détecter une toiture inadaptée (charpente peu robuste, mauvaise orientation…). Nous nous aidons également de sites Internet qui permettent de calculer la production prévisionnelle d’une installation photovoltaïque (par exemple : https://autocalsol.ines-solaire.org/). Dans cette phase, nous nous assurons bien sûr de l’accord du propriétaire du bâtiment !
- Etape 2 Visite préliminaire d’un installateur: fort de son expérience, celui-ci sait, avec une forte probabilité, anticiper la faisabilité et la rentabilité d’un chantier. Cette première visite le conduira à estimer le coût du chantier ainsi que la production escomptée.
- Etape 3 Validation de la structure : l’installation de panneaux photovoltaïques représente un poids non négligeable (par exemple, une installation de 500 m2 pèse 10 tonnes). Il faut donc être certain que la charpente la portera. Si une étude de structure est déjà disponible pour le bâtiment, nous l’utilisons pour s’assurer de la solidité. Sinon il faut en réaliser une et cette phase est coûteuse et présente un fort risque financier. En effet, nous pouvons être amenés à engager plusieurs milliers d’Euros pour s’entendre dire à la fin que le bâtiment n’est pas éligible.
- Etape 4 Assistant à maîtrise d’ouvrage : les 3 premières étapes sont pilotées par les bénévoles du projet par contre nous faisons appel à un professionnel qui validera tout sur le plan légal (mise à disposition par le propriétaire) et technique (qualité du bâtiment, production). Il va ensuite préparer un cahier des charges exhaustif, consulter les installateurs et ENEDIS, pour nous proposer le budget définitif et le nom de l’installateur. Il réalisera également le suivi des travaux pour s’assurer que le résultat est conforme en tous points à l’attendu.
- Etape 5 Financement : au final, la banque fera étudier le projet par ses spécialistes avant d’accorder un financement complémentaire aux fonds engagés par les citoyens.
Ces 5 étapes nous permettent de maîtriser les risques et de faire en sorte que l’argent que vous nous confiez soit bien utilisé. Les installations ainsi financés doivent dégager une petite rentabilité pour que la société fonctionne, paye ses dettes, lance de nouveaux projets et bien sûr verse un petit taux d’intérêt.
QU'EN PENSENT NOS ÉLUS ? 
Entretien avec Anne-Hélène Tual, adjointe déléguée aux transports, aux déplacements et à la transition énergétique à Acigné.
Quelles sont les actions de la commune déjà réalisées ou en projet dans le domaine du photovoltaïque ?
Plusieurs installations sont déjà réalisées sur la commune : les tout premiers panneaux ont été installés sur le Triptik mais c’était plutôt symbolique. Le projet beaucoup plus important d'une puissance de 40kWc est celui de la toiture des vestiaires du rugby mis en service en septembre 2020. C’était le premier projet sur un bâtiment neuf. La production d’énergie photovoltaïque était inscrite dans le cahier des charges. Il y a deux chantiers en cours : dans le cadre de la réhabilitation thermique et fonctionnelle de l’école du Chevré, des panneaux sont en cours d’installation sur l’extension toute neuve du préau pour une future production de 18 kWc. La salle de gym-danse du Chevré va sortir de terre en septembre 2022 et sera prête en septembre 2023. Là aussi, le bâtiment a été conçu et pensé pour produire de l’énergie photovoltaïque (90 kWc).
A Acigné, tous les bâtiments communaux en projet sont maintenant systématiquement étudiés pour recevoir des panneaux photovoltaïques.
Quel intérêt voyez-vous au développement de projets citoyens d’énergies renouvelables sur le territoire ?
C’est très intéressant d’impliquer les Acignolais dans ces projets-là. En interne, la commune pourrait faire les travaux mais il est essentiel que chacun participe à la transition énergétique. Ce qui est important aussi, c’est que les projets concernent un territoire donc des citoyens, des collectivités et des entreprises comme la Cabanerie.
Produire de l’énergie qui va être consommée localement est motivant pour les Acignolais.
C’est aussi une forme d’engagement que de financer de tels projets.
Concernant le projet photovoltaïque Soleil sur Vilaine, que pouvez-vous dire pour encourager les Acignolais à y participer ?
C’est important de sortir des énergies fossiles et aussi de l’énergie nucléaire qui consomme énormément d’eau. On dit toujours que le nucléaire permet de décarboner mais à quelles conditions ! Il faut certes être indépendant énergétiquement mais avant tout il faut sortir d’un système qui n’est pas écologique. De plus il faut absolument produire localement. Je suis convaincue que le photovoltaïque est une réponse mais les pratiques de consommation devront changer. Il faudra consommer en journée par exemple. Tout le monde est capable de changer ses habitudes pour faire des économies d’énergie. Il ne faut pas non plus perdre de vue la sobriété.
Ce qui est difficile c’est d’aller vers les citoyens qui ont moins d’appétence pour ces projets. En rencontrant les gens, on peut déconstruire les fausses idées reçues sur le photovoltaïque.
De plus, le photovoltaïque est un secteur d’activité en croissance et qui crée de l’emploi.
Comment la commune contribue-t-elle au projet de Soleil sur Vilaine ?
La commune est entrée au capital de la SAS Soleil sur Vilaine et elle participe au conseil de gestion. Elle a mis à disposition la toiture des services techniques de la ville. Elle a toujours fourni les documents nécessaires à l’étude des toitures repérées. Les élus font leur possible pour faciliter la communication de Soleil sur Vilaine avec les Acignolais par l’intermédiaire de la revue municipale, du site de la ville et des affichages. Le collectif est toujours invité à participer à l’animation « En Transition» organisée par la ville.
Plusieurs installations sont déjà réalisées sur la commune : les tout premiers panneaux ont été installés sur le Triptik mais c’était plutôt symbolique. Le projet beaucoup plus important d'une puissance de 40kWc est celui de la toiture des vestiaires du rugby mis en service en septembre 2020. C’était le premier projet sur un bâtiment neuf. La production d’énergie photovoltaïque était inscrite dans le cahier des charges. Il y a deux chantiers en cours : dans le cadre de la réhabilitation thermique et fonctionnelle de l’école du Chevré, des panneaux sont en cours d’installation sur l’extension toute neuve du préau pour une future production de 18 kWc. La salle de gym-danse du Chevré va sortir de terre en septembre 2022 et sera prête en septembre 2023. Là aussi, le bâtiment a été conçu et pensé pour produire de l’énergie photovoltaïque (90 kWc).
A Acigné, tous les bâtiments communaux en projet sont maintenant systématiquement étudiés pour recevoir des panneaux photovoltaïques.
Quel intérêt voyez-vous au développement de projets citoyens d’énergies renouvelables sur le territoire ?
C’est très intéressant d’impliquer les Acignolais dans ces projets-là. En interne, la commune pourrait faire les travaux mais il est essentiel que chacun participe à la transition énergétique. Ce qui est important aussi, c’est que les projets concernent un territoire donc des citoyens, des collectivités et des entreprises comme la Cabanerie.
Produire de l’énergie qui va être consommée localement est motivant pour les Acignolais.
C’est aussi une forme d’engagement que de financer de tels projets.
Concernant le projet photovoltaïque Soleil sur Vilaine, que pouvez-vous dire pour encourager les Acignolais à y participer ?
C’est important de sortir des énergies fossiles et aussi de l’énergie nucléaire qui consomme énormément d’eau. On dit toujours que le nucléaire permet de décarboner mais à quelles conditions ! Il faut certes être indépendant énergétiquement mais avant tout il faut sortir d’un système qui n’est pas écologique. De plus il faut absolument produire localement. Je suis convaincue que le photovoltaïque est une réponse mais les pratiques de consommation devront changer. Il faudra consommer en journée par exemple. Tout le monde est capable de changer ses habitudes pour faire des économies d’énergie. Il ne faut pas non plus perdre de vue la sobriété.
Ce qui est difficile c’est d’aller vers les citoyens qui ont moins d’appétence pour ces projets. En rencontrant les gens, on peut déconstruire les fausses idées reçues sur le photovoltaïque.
De plus, le photovoltaïque est un secteur d’activité en croissance et qui crée de l’emploi.
Comment la commune contribue-t-elle au projet de Soleil sur Vilaine ?
La commune est entrée au capital de la SAS Soleil sur Vilaine et elle participe au conseil de gestion. Elle a mis à disposition la toiture des services techniques de la ville. Elle a toujours fourni les documents nécessaires à l’étude des toitures repérées. Les élus font leur possible pour faciliter la communication de Soleil sur Vilaine avec les Acignolais par l’intermédiaire de la revue municipale, du site de la ville et des affichages. Le collectif est toujours invité à participer à l’animation « En Transition» organisée par la ville.
DATES À RETENIR
- Jeudi 13 octobre, 20h45 au cinéma d'Acigné : projection du film "We the power" suivi d'un débat animé par Soleil sur Vilaine. Entrée gratuite.
- Samedi matin 8 octobre : participation de Soleil sur Vilaine à l'animation "En Transition" organisée par la ville d'Acigné.